Quand la peur du médical prend toute la place : et si ce n’était pas “dans votre tête” ?
- Equinoreve Thérapie

- 13 oct.
- 3 min de lecture
Il y a quelques semaines, j’ai échangé avec une personne que je prénommerai Claire pour respecter son anonymat. Elle devait faire une simple prise de sang. Rien d’extraordinaire… sauf que, pour elle, c’était un véritable cauchemar. Rien qu’en y pensant, son cœur s’emballait, ses mains devenaient moites, et elle sentait cette panique monter, incontrôlable.
Alors elle a annulé. Encore une fois.
Et comme beaucoup de personnes qui souffrent d’une peur médicale, elle s’est sentie honteuse :
“Je sais que c’est irrationnel… mais je ne peux pas faire autrement.”
Quand le corps se souvient
Ce que peu de gens comprennent, c’est qu’une phobie médicale n’est pas une faiblesse mentale. C’est un réflexe de survie que le cerveau a appris, souvent après une expérience difficile :une anesthésie mal vécue, un malaise pendant un soin, une mauvaise nouvelle médicale, ou parfois même un souvenir flou de l’enfance.
Chaque fois que la situation se répète, le corps réagit comme s’il revivait le danger initial. Le cœur bat plus vite, la respiration se bloque, les pensées deviennent floues. Et malgré toute la volonté du monde, impossible de “se raisonner”.
C’est ce que j’explique souvent à mes patients :
“Ce n’est pas vous qui avait choisi d’avoir peur. C’est votre cerveau qui essaie encore de vous protéger.”
Pourquoi éviter aggrave la peur
Face à la peur, le réflexe naturel, c’est l’évitement : on reporte, on annule, on fait tout pour ne pas revivre cette sensation. Le problème, c’est que chaque évitement confirme au cerveau que le danger était réel. Résultat : la peur s’installe, se généralise, et finit parfois par s’étendre à d’autres domaines (angoisse avant un rendez-vous, stress à l’idée d’un examen médical, ou simple panique à la vue d’un hôpital).
C’est ainsi qu’une phobie médicale peut devenir un vrai handicap au quotidien.
Comment l’HCC (Hypnose Cognitive et Comportementale) change la donne
Là où les approches classiques se concentrent sur la relaxation ou la respiration, L’HCC va plus loin : elle agit directement sur les conditionnements anxieux qui entretiennent la peur.
Avec cette approche, on :
Identifie les associations inconscientes entre “médical” et “danger”
Rééduque le système nerveux pour qu’il cesse d’activer la panique automatique
Et on réintroduit, petit à petit, des situations médicales sans déclencher la peur
C’est ce travail en profondeur qui permet à des personnes comme Claire de reprendre le contrôle.
Je me souviens encore du message qu’elle m’a envoyé, deux mois après le début de nos séances :
“Je viens de faire ma prise de sang sans pleurer. J’ai eu un peu de stress, mais plus de panique. C’est la première fois depuis dix ans.”
Ce qu’il faut retenir
Si vous souffrez d’une peur médicale ou d’une phobie médicale,vous n’êtes pas seul(e), et surtout — vous n’êtes pas “faible”.Votre cerveau fait simplement ce qu’il a appris à faire : vous protéger.
Mais aujourd’hui, il est possible de lui réapprendre à se calmer, à retrouver la sécurité. Et c’est précisément ce que permet l’HCC.
👉 Si vous vous reconnaissez dans ce que vous venez de lire, je vous invite à :
Faire le test d’auto-analyse pour comprendre à quel point votre anxiété est ancrée
Ou découvrir le Kit de Survie Émotionnelle, pour commencer à apaiser vos réactions physiques dès maintenant
Parce que non, votre peur médicale n’est pas une fatalité. Et oui, c’est possible pour vous aussi de retrouver la sérénité face au monde médical.




Commentaires